15/04/2024 – Je croyais écrire cet édito avec la majorité des betteraves semées (et levées) mais mère nature est encore venue perturber nos travaux de printemps. J’espère que l’on pourra semer toutes les betteraves dans la deuxième quinzaine d’avril et que l’on ne subisse pas le même scénario qu’en 2023.
A propos de la récolte 2023, on peut affirmer aujourd’hui que l’on aura un prix rémunérateur pour les betteraves puisque le dernier mois de la cotation (février) est du même niveau que les 4 mois précédents. Nous pouvons donc affirmer et dire que le paiement de juin fera du bien !
D’après l’IRBAB et les instituts de recherche betteravière des pays voisins, on doit s’attendre à une forte pression des pucerons après les semis. Nous devrons donc être vigilants et traiter avec les produits encore à notre disposition. Cela pourrait devenir un fameux jeu d’équilibre si la pression des pucerons devient difficilement gérable. L’agriculture ne sera jamais une science exacte et demandera toujours l’expertise des planteurs ! Il serait bien que nos politiciens en prennent conscience et soutiennent le monde agricole, générateur de plus-value et de paix sociale. Concernant les importations de sucre dans l’Union européenne, il est dommage que le monde politique ne prenne pas ses responsabilités. Nous sommes tous d’accord pour défendre l’Ukraine mais pas sur le dos de notre agriculture européenne.
Après le départ de Judith Braconnier, voici la fin de la collaboration avec Bruno De Wulf qui, malgré des divergences de vue, marquera positivement son passage à la CBB.
La CBB a besoin de se moderniser, de se simplifier et d’adapter sa structure à l’avenir de la betterave. L’idée est de repartir de la base, c’est-à-dire deux secrétariats régionaux (RT et ISCAL) composé des 2 entités linguistiques et chapeautés par la CBB où les décisions des régions seront transmises à l’organe d’administration de la CBB qui se chargera des tâches administratives et financières et la gestion du personnel.
Tout ceci est en cours de réorganisation et demande beaucoup de préparation et de conciliation. Mais je crois pouvoir dire que la volonté de changement est tout à fait présente au sein de notre organisation.
Nous avons engagé Muriel Weverbergh qui deviendra notre responsable administrative et financière. Nous sommes persuadés que nous effectuerons un travail fructueux pour notre grand défi de simplifier nos structures.
Joseph Cleiren, Président de la CBB
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